Notes politiques en temps de pandémie et d’urgence sanitaire.
Nous vivons actuellement une crise sanitaire grave notamment en raison de la rapidité de sa propagation à l’échelle planétaire. A la crise sanitaire succédera une crise économique et sociale dont nous peinons aujourd’hui à imaginer la dimension qu’elle pourrait prendre. Alors que les gouvernements mettent en place des mesures d’exception, celles et ceux qui désormais s’activent par solidarité ou qui espèrent une autre organisation de la société peuvent également tenter d’en tirer des enseignements.
D’une crise sanitaire à une réponse politique à la crise économique
Car si la crise offre aux États des opportunités inédites de contrôle social, elle pointe également l’absurdité d’un système économique qui exploite l’humain et détruit la nature. La faillite probable des compagnies aériennes n’est pas seulement une situation économique difficile pour les salarié-e-s et un désagrément pour les voyageur-euse-s, c’est aussi l’occasion de ne pas sauver ces compagnies et de ne plus cautionner un modèle économique où les externalités (destruction de l’environnement et coût social) ne sont pas assumées. Lors de la dernière crise financière et économique majeure de 2007-2008, les États étaient largement venus en aide aux secteurs bancaire et automobile. L’addition a été reportée sur les finances publiques et donc payée in fine par la population, déjà affaiblie par la crise. Il y a fort à parier que sans une action collective déterminée de grande ampleur le même scénario se reproduise.
D’une solidarité organisée à une forme d’organisation
De cette crise sanitaire surgissent d’un peu partout des solidarités inédites. On a rarement autant parlé à ses voisins, proposé de faire des courses pour les personnes âgées confinées chez elles. Or, au fond, il ne tient qu’à nous toutes et tous, que ces comportements de solidarité qui surgissent ne s’évaporent pas quand la crise sanitaire aura disparu. Les formes locales d’organisation, souvent à l’échelle du quartier, peuvent être porteuses d’une autre perspective une fois le droit de réunion rétabli. Elles peuvent être la base d’une démocratie radicale. Avec un peu plus d’ambition, elles peuvent être les structures à partir desquelles repenser un nouveau modèle de production économique basé sur la satisfaction des besoins.
A la précarité sanitaire succédera la précarité économique. Aucun journal télévisé ne se fera l’écho de ces formes de solidarité-là, nous devrons savoir les valoriser par nous-mêmes. A ce prix, cette crise peut être l’occasion de penser un nouveau rapport social et un modèle économique respectueux de l’environnement à une échelle plus locale et humaine.
Néanmoins, ne soyons pas naïfs sur les capacités locales, quand les décisions se prennent à l’échelle nationale, voire au-delà. Pour que les 10 milliards (même pas l’équivalent d’une semaine de la production intérieure brute !) débloqués par le Conseil fédéral ne financent pas les bénéfices des actionnaires, il faudra une forte mobilisation et à une autre échelle. Et ces formes d’organisations locales, surgies dans l’urgence pour faire face à une situation inédite et imprévue, pourraient être un espace puissant de prise de conscience et de mobilisation. D’elles peuvent partir des revendications unificatrices et indépendantes des structures discréditées des partis, associations professionnelles et autres lobbys..
Notes politiques en temps de pandémie et d’urgence sanitaire.
Nous vivons actuellement une crise sanitaire grave notamment en raison de la rapidité de sa propagation à l’échelle planétaire. A la crise sanitaire succédera une crise économique et sociale dont nous peinons aujourd’hui à imaginer la dimension qu’elle pourrait prendre. Alors que les gouvernements mettent en place des mesures d’exception, celles et ceux qui désormais s’activent par solidarité ou qui espèrent une autre organisation de la société peuvent également tenter d’en tirer des enseignements.
D’une crise sanitaire à une réponse politique à la crise économique
Car si la crise offre aux États des opportunités inédites de contrôle social, elle pointe également l’absurdité d’un système économique qui exploite l’humain et détruit la nature. La faillite probable des compagnies aériennes n’est pas seulement une situation économique difficile pour les salarié-e-s et un désagrément pour les voyageur-euse-s, c’est aussi l’occasion de ne pas sauver ces compagnies et de ne plus cautionner un modèle économique où les externalités (destruction de l’environnement et coût social) ne sont pas assumées. Lors de la dernière crise financière et économique majeure de 2007-2008, les États étaient largement venus en aide aux secteurs bancaire et automobile. L’addition a été reportée sur les finances publiques et donc payée in fine par la population, déjà affaiblie par la crise. Il y a fort à parier que sans une action collective déterminée de grande ampleur le même scénario se reproduise.
D’une solidarité organisée à une forme d’organisation
De cette crise sanitaire surgissent d’un peu partout des solidarités inédites. On a rarement autant parlé à ses voisins, proposé de faire des courses pour les personnes âgées confinées chez elles. Or, au fond, il ne tient qu’à nous toutes et tous, que ces comportements de solidarité qui surgissent ne s’évaporent pas quand la crise sanitaire aura disparu. Les formes locales d’organisation, souvent à l’échelle du quartier, peuvent être porteuses d’une autre perspective une fois le droit de réunion rétabli. Elles peuvent être la base d’une démocratie radicale. Avec un peu plus d’ambition, elles peuvent être les structures à partir desquelles repenser un nouveau modèle de production économique basé sur la satisfaction des besoins.
A la précarité sanitaire succédera la précarité économique. Aucun journal télévisé ne se fera l’écho de ces formes de solidarité-là, nous devrons savoir les valoriser par nous-mêmes. A ce prix, cette crise peut être l’occasion de penser un nouveau rapport social et un modèle économique respectueux de l’environnement à une échelle plus locale et humaine.
Néanmoins, ne soyons pas naïfs sur les capacités locales, quand les décisions se prennent à l’échelle nationale, voire au-delà. Pour que les 10 milliards (même pas l’équivalent d’une semaine de la production intérieure brute !) débloqués par le Conseil fédéral ne financent pas les bénéfices des actionnaires, il faudra une forte mobilisation et à une autre échelle. Et ces formes d’organisations locales, surgies dans l’urgence pour faire face à une situation inédite et imprévue, pourraient être un espace puissant de prise de conscience et de mobilisation. D’elles peuvent partir des revendications unificatrices et indépendantes des structures discréditées des partis, associations professionnelles et autres lobbys..
Notes politiques en temps de pandémie et d’urgence sanitaire.
Nous vivons actuellement une crise sanitaire grave notamment en raison de la rapidité de sa propagation à l’échelle planétaire. A la crise sanitaire succédera une crise économique et sociale dont nous peinons aujourd’hui à imaginer la dimension qu’elle pourrait prendre. Alors que les gouvernements mettent en place des mesures d’exception, celles et ceux qui désormais s’activent par solidarité ou qui espèrent une autre organisation de la société peuvent également tenter d’en tirer des enseignements.
D’une crise sanitaire à une réponse politique à la crise économique
Car si la crise offre aux États des opportunités inédites de contrôle social, elle pointe également l’absurdité d’un système économique qui exploite l’humain et détruit la nature. La faillite probable des compagnies aériennes n’est pas seulement une situation économique difficile pour les salarié-e-s et un désagrément pour les voyageur-euse-s, c’est aussi l’occasion de ne pas sauver ces compagnies et de ne plus cautionner un modèle économique où les externalités (destruction de l’environnement et coût social) ne sont pas assumées. Lors de la dernière crise financière et économique majeure de 2007-2008, les États étaient largement venus en aide aux secteurs bancaire et automobile. L’addition a été reportée sur les finances publiques et donc payée in fine par la population, déjà affaiblie par la crise. Il y a fort à parier que sans une action collective déterminée de grande ampleur le même scénario se reproduise.
D’une solidarité organisée à une forme d’organisation
De cette crise sanitaire surgissent d’un peu partout des solidarités inédites. On a rarement autant parlé à ses voisins, proposé de faire des courses pour les personnes âgées confinées chez elles. Or, au fond, il ne tient qu’à nous toutes et tous, que ces comportements de solidarité qui surgissent ne s’évaporent pas quand la crise sanitaire aura disparu. Les formes locales d’organisation, souvent à l’échelle du quartier, peuvent être porteuses d’une autre perspective une fois le droit de réunion rétabli. Elles peuvent être la base d’une démocratie radicale. Avec un peu plus d’ambition, elles peuvent être les structures à partir desquelles repenser un nouveau modèle de production économique basé sur la satisfaction des besoins.
A la précarité sanitaire succédera la précarité économique. Aucun journal télévisé ne se fera l’écho de ces formes de solidarité-là, nous devrons savoir les valoriser par nous-mêmes. A ce prix, cette crise peut être l’occasion de penser un nouveau rapport social et un modèle économique respectueux de l’environnement à une échelle plus locale et humaine.
Néanmoins, ne soyons pas naïfs sur les capacités locales, quand les décisions se prennent à l’échelle nationale, voire au-delà. Pour que les 10 milliards (même pas l’équivalent d’une semaine de la production intérieure brute !) débloqués par le Conseil fédéral ne financent pas les bénéfices des actionnaires, il faudra une forte mobilisation et à une autre échelle. Et ces formes d’organisations locales, surgies dans l’urgence pour faire face à une situation inédite et imprévue, pourraient être un espace puissant de prise de conscience et de mobilisation. D’elles peuvent partir des revendications unificatrices et indépendantes des structures discréditées des partis, associations professionnelles et autres lobbys..
Notes politiques en temps de pandémie et d’urgence sanitaire.
Nous vivons actuellement une crise sanitaire grave notamment en raison de la rapidité de sa propagation à l’échelle planétaire. A la crise sanitaire succédera une crise économique et sociale dont nous peinons aujourd’hui à imaginer la dimension qu’elle pourrait prendre. Alors que les gouvernements mettent en place des mesures d’exception, celles et ceux qui désormais s’activent par solidarité ou qui espèrent une autre organisation de la société peuvent également tenter d’en tirer des enseignements.
D’une crise sanitaire à une réponse politique à la crise économique
Car si la crise offre aux États des opportunités inédites de contrôle social, elle pointe également l’absurdité d’un système économique qui exploite l’humain et détruit la nature. La faillite probable des compagnies aériennes n’est pas seulement une situation économique difficile pour les salarié-e-s et un désagrément pour les voyageur-euse-s, c’est aussi l’occasion de ne pas sauver ces compagnies et de ne plus cautionner un modèle économique où les externalités (destruction de l’environnement et coût social) ne sont pas assumées. Lors de la dernière crise financière et économique majeure de 2007-2008, les États étaient largement venus en aide aux secteurs bancaire et automobile. L’addition a été reportée sur les finances publiques et donc payée in fine par la population, déjà affaiblie par la crise. Il y a fort à parier que sans une action collective déterminée de grande ampleur le même scénario se reproduise.
D’une solidarité organisée à une forme d’organisation
De cette crise sanitaire surgissent d’un peu partout des solidarités inédites. On a rarement autant parlé à ses voisins, proposé de faire des courses pour les personnes âgées confinées chez elles. Or, au fond, il ne tient qu’à nous toutes et tous, que ces comportements de solidarité qui surgissent ne s’évaporent pas quand la crise sanitaire aura disparu. Les formes locales d’organisation, souvent à l’échelle du quartier, peuvent être porteuses d’une autre perspective une fois le droit de réunion rétabli. Elles peuvent être la base d’une démocratie radicale. Avec un peu plus d’ambition, elles peuvent être les structures à partir desquelles repenser un nouveau modèle de production économique basé sur la satisfaction des besoins.
A la précarité sanitaire succédera la précarité économique. Aucun journal télévisé ne se fera l’écho de ces formes de solidarité-là, nous devrons savoir les valoriser par nous-mêmes. A ce prix, cette crise peut être l’occasion de penser un nouveau rapport social et un modèle économique respectueux de l’environnement à une échelle plus locale et humaine.
Néanmoins, ne soyons pas naïfs sur les capacités locales, quand les décisions se prennent à l’échelle nationale, voire au-delà. Pour que les 10 milliards (même pas l’équivalent d’une semaine de la production intérieure brute !) débloqués par le Conseil fédéral ne financent pas les bénéfices des actionnaires, il faudra une forte mobilisation et à une autre échelle. Et ces formes d’organisations locales, surgies dans l’urgence pour faire face à une situation inédite et imprévue, pourraient être un espace puissant de prise de conscience et de mobilisation. D’elles peuvent partir des revendications unificatrices et indépendantes des structures discréditées des partis, associations professionnelles et autres lobbys..